16 déc. 2011

Accoucher A Domicile : chapitre 2 Quelle préparation à l'AAD ? - Témoignage de 2 mamans

Accouchement à domicile. Partie 2 : Préparations pour un Accouchement à la maison 

Nous sommes deux mères de famille : VertCitrouille et Maybegreen .  Nous avons toutes deux accouché à la maison. Pour vous faire partager cette expérience nous avons rédigé un très long article que nous posterons sur plusieurs semaine chapitre par chapitre.

La semaine dernière nous avions évoqué ce qui nous avait mené vers l’accouchement à domicile, deux parcours différents. Aujourd’hui nous allons vous parler de nos préparations à l’accouchement.

Maybegreen, comment t'es tu préparée pour tes accouchements à la maison? Était-ce différent de tes premiers accouchements en maternité ?
Pour ma première grossesse, devant les préparations à la naissance que proposaient les sages-femmes de la maternité, mon chéri et moi avons eu envie d'essayer l'haptonomie, au début plus par curiosité et un enclin naturel vers un renforcement des liens incluant le papa. Je n'avais pas envie, non plus, de me retrouver seule avec une meute de femmes enceintes inconnues, mon compagnon et moi avions et avons encore une relation assez « fusionnelle ».
Ces rencontres avec la sage-femme sont devenues de véritables rencontres avec notre bébé. Il répondait à nos « appels ». Des rencontres étourdissantes, époustouflantes, mais si simples, si naturelles : la réunion de la pensée et du coeur, du toucher et de la voix !
C'est aussi peut-être cette sage-femme qui a semé sans le savoir la graine de mes futurs accouchements à la maison. Lors d'une rencontre de fin de grossesse, elle m'a dit « Mais vous êtes faite pour accoucher, vous ! », mots tout simples, qui s'appliquent à toutes les femmes à de rares exceptions près (ces femmes qui sont malheureusement prédisposées à avoir des accouchements pathologiques), mais qui sur le moment et durant longtemps m'ont rassurés sur ma « capacité » à mettre au monde mes enfants.
L'haptonomie a aussi, entre autres, pour principe d'autonomiser la femme lors de l'accouchement, et montrer au papa des techniques et des postures en duo pouvant aider sa compagne en soulageant la douleur.
Cette préparation qui ne ressemblait pas aux autres a été une véritable découverte, et de dubitatifs que nous étions avant de commencer, elle a été si pleine de sens pour nous, que je n'ai jamais ressenti le besoin lors des grossesses ultérieures d'en faire d'autres. N'a demeuré que le besoin de comprendre et de savoir... non pas comment faire, mais quoi ne pas faire... pour rendre l'expérience de la naissance encore plus « juste », unique et sans regret … sans fausse note. Comme tout parent nous voulions et voulons le mieux pour nos enfants !
Ayant failli accoucher dans notre voiture ou dans les couloirs de deux maternités, ayant eu la très désagréable obligation de monter sur la table d'accouchement en pleine contraction de poussée (personne ne me croyait, sauf mon mari, et/ou cela ne leur convenait pas que j'accouche ailleurs que l'endroit prévu pour), je ne voulais pas revivre ces sensations d'impuissance et de danger pour mon bébé ! Pour moi le danger était plus grand à naître dans une voiture, un couloir à la vue de tous et en courant d'airs ou sur un escabeau en métal ou un carrelage où je n'étais pas certaine d'avoir la force et le temps de rattraper mon enfant ! Plus grand que de naître tranquillement à la maison avec une sage-femme entièrement disponible rien que pour nous du début à la fin dès lors que nous l'aurions appelée, une sage-femme qui avait accompagné de nombreux AAD auparavant !
Pour les deux naissances à la maison de Célestine et de Swan, j’ai lu plusieurs documents scientifiques, et j'ai ressenti en même temps l'envie de lire des textes parlant d'expériences... et de ressenti !

J'avais, pendant le neuvième mois, sous la main :
  • la liste des conditions idéales pour une naissance physiologique, telle que décrite par Michel Odent
  • le résumé du rappel précis listé par l'OMS :
Mes lectures :
- Le Fermier et l'Accoucheur, Michel Odent (Editions Médicis)
«  Dans bien des cas, la décision du lieu de naissance pourrait être différée jusqu'à ce que le travail soit bien établi. Si la progression du travail se fait sans accroc, pourquoi se déplacer ? Si, par contre, il semble raisonnable d'aller à l'hôpital, il n'en reste pas moins qu'une des causes les plus fréquentes d'accouchement long et difficile aura été éliminée, à savoir le fait d'aller trop tôt à la maternité, avant que le travail ne soit vraiment établi, à une phase de grande vulnérabilité vis-à-vis de l'environnement. Même les femmes mal à l'aise avec l'idée de naissance à la maison devraient tout au moins essayer de partir le plus tard possible, après une sorte de « point de non-retour »
- Les 10 plus gros mensonges sur l'accouchement, Blandine Poitel (Editions Dangles)
« Si vous croyez qu’accoucher est dangereux, la position gynécologique imposée à la femme est la meilleure pour elle et son bébé, la douleur de l'accouchement est insupportable sans péridurale, les gestes faits sur le bébé à la naissance sont indispensables...Alors (...) ne vous laissez pas désinformer plus longtemps ! »
- Césariennes : questions, effets, enjeux, Alerte face à la banalisation, Michel Odent (Editions Le Souffle d'Or)
« Les stratégies obstétricales de l'avenir ont des objectifs faciles à résumer : faire en sorte qu'autant de femmes que possible mettent au monde leur bébé sous l'effet d'un flot non contrarié d'hormones de l'amour. »
- Attendre bébé autrement, Ressources pour une grossesse naturelle, Catherine Piraud-Rouet et Emmanuelle Sampers-Gendre (Editions La Plage )
J'ai préféré ne garder que cette phrase, car cet ouvrage est trop riche pour en citer des extraits. A propos de l'AAD : « Il est des instants si rares et précieux qu'on ne peut les vivre qu'en famille, loin des protocoles, hors du temps... »
- Pour une naissance à visage humain, Claude Didierjean-Jouveau (Editions Jouvence)
« Frédéric Leboyer rappelle (…) ''Que la femme en travail doit se laisser emporter par la vague, saisir le rythme et se joindre à lui'' , ''laisser respiration et contractions s'harmoniser spontanément grâce au son'' . Se donner la liberté d'émettre des sons (…) Il n'y a sans doute pas de position idéale, que ce soit pendant le travail ou pendant l'accouchement lui-même. La meilleure position est celle que la femme va prendre spontanément, pour peu qu'on lui en laisse la liberté, une position qu'elle n'aura souvent pas prévue à l'avance. Ce qu'on peut dire par contre, c'est que la position couchée sur le dos, jambes relevées, pieds dans les étriers, est sûrement la plus anti-physiologique qui soit. »
- Et pour mon second accouchement à la maison, j'avais en plus en tête les merveilleuses sensations d'intimité évoquées dans le livre Passages de vies de Joëlle Terrien (Editions l'Instatn Présent).
« Sage-femme, quel beau métier ! Pourtant, celui-ci a bien changé depuis ses origines. De savoir-faire reposant sur l'expérience, l'art de la sage-femme s'est mué en pratique soumise à la science obstétricale et à ses techniques interventionnistes. Pour le meilleur comme pour le pire. Dans ce livre, Joelle Terrien nous invite à explorer l'histoire mais aussi le présent, pour tenter de comprendre le processus d'hyper-médicalisation de la naissance. » Ce qui m'a le plus touchée dans ce livre c'est le respect de l'intimité de la Naissance, le reste appuyant combien c'est essentiel.
C'étaient hormis l'haptonomie que nous pratiquions mon chéri et moi avec chacun de nos futurs bébés, et les rencontres mensuelles (moi, mon mari, et souvent notre plus jeune enfant) avec ma sage-femme Cy, qui veillait sur moi, sur nous, les seules préparations à la naissance que j'aie faite pour l'AAD. Cy était disponible si j'avais des questions, des doutes, par téléphone quand je voulais, et les rencontres duraient « le temps qu'il fallait »... jamais moins d'une demi-heure, parfois une heure il me semble... On en ressortait toujours, moi surtout (mon chéri était serein du moment que je l'étais et même parvenait bien souvent à me rassurer quand je ne l'étais pas assez!), avec le sourire dans le coeur, l'esprit confiant dans notre sage-femme et dans la naissance à la maison à venir de notre bébé! Tout allait bien !
Au 8e ou 9e mois, selon les besoins et circonstances, elle venait à notre domicile pour connaître la route, et avoir les lieux en tête, savoir si nous avions des souhaits particuliers ou non par rapport à l'endroit où notre bébé naîtrait etc... Un beau moment de partage où l'imminence de cette future naissance à la maison devenait plus concrète !
J’ai éprouvé de la joie à toutes les échographies de toutes mes grossesses mais je n’ai jamais ressenti cette sensation que ne peut procurer, selon moi, que l'accompagnement global avec une seule et même sage-femme !
Avec mon chéri nous avions aussi préparé un « Projet de naissance » au cas où un transfert ou un imprévu aurait rendu l'AAD impossible, afin de ne pas vivre avec dépit ce moment si important qu'est la naissance et les heures et jours qui suivent. J'avais fait de mon mieux pour que nous sachions faire entendre nos souhaits de « naissance à visage humain » (à télécharger en bas de page).
La préparation et l'AAD vue côté papa :
"J’ai pu assister aux accouchements en clinique et à la maison. Les contraintes pour le premier sont la surmédicalisation, le trajet à la maternité et de ne pas pouvoir s'occuper de son bébé, alors qu'à la maison cela est tout à fait naturel. On peut aussi s'occuper de la maman et de bébé alors qu'en maternité ont reste des clients ! On n’a pas non plus à faire garder ses aînés si la naissance a lieu à la maison, c'est plus simple… Le congé paternité prend là encore plus son importance..."
Et toi, et ton compagnon, Vert Citrouille , comment vous-êtes vous préparés à l'AAD ?
Je ne sais si on peut dire que je me suis « préparée » à l’AAD. Je n’ai jamais vraiment fait de cours de préparation à l’accouchement non plus d’ailleurs.
Tout comme vous, nous avons commencé des cours d’haptonomie, que nous avons arrêté après trois séances : ces cours avaient lieu avec cette sage-femme avec qui nous n’avions pas réussi à nous sentir à l’aise. Ces séances (au contraire de toi je ne peux pas les appeler rencontres) nous laissaient très dubitatifs. Nous avions l’impression d’embêter notre bébé, de le déranger. Peut-être ce sentiment est-il du au fait que cette sage-femme ne nous convenait pas et que nous vivions ces séances comme intrusives. Nous préférions rester dans notre bulle, dans la découverte de cet enfant à naître, à notre rythme, le soir allongé sur le canapé ou sur le lit. Mon mari appelait notre bébé, lui parlait, caressait mon ventre et il répondait s’il en avait envie.
Le jour de mon premier accouchement je suis donc arrivée à la maternité sans avoir suivi de réelle préparation. Je crois que ce jour là j’étais juste dans mon monde, concentrée sur ce bébé qui arrivait, que j’allais découvrir. J’ai réagi à l’instinct. J’ai beaucoup marché, c’était comme une nécessité, et quand les contractions se faisaient sentir je me suspendais aux épaules de mon mari. J’avais ce besoin de m’étirer.
Pour la naissance de mon deuxième enfant j’ai fait de l’aquagym pour femme enceinte. Cela ne préparait pas à l’accouchement, c’était seulement par plaisir, plaisir de faire de l’exercice, de se sentir si léger dans l’eau, de sentir mon corps autrement, mais aussi de rencontrer d’autres futurs mères.
Je me suis aussi documentée. Mon livre de chevet, durant cette grossesse (et la suivante !), était : « Vivre sa grossesse et son accouchement : une naissance heureuse » d’Isabelle Brabant. Un livre qui aborde tout : l’état émotionnel de la femme enceinte, les interventions que l’on peu subir durant la grossesse et l’accouchement, ce qui est obligatoire, ce qui ne l’est pas, ce qui est abusif. Elle parle aussi de la douleur de l’accouchement qui ne devrait pas être vu négativement, de l’enfant à naître, de son accueil. Elle redonne sa place à la femme dans ce moment merveilleux que devrait être la naissance d’un enfant.
« J’ai toujours cru au pouvoir qu’ont les femmes de mettre leurs enfants au monde. Ces dernières années m’ont toutefois amenée à comprendre différemment mon rôle de sage-femme. […] Avec le temps j’ai compris combien le travail d’accompagner les femmes est bien différent lorsqu’elles partent ‘’sur leur propre planète’’, lorsqu’elles se laissent posséder par l’énergie de la naissance et les hormones qui circulent dans leur corps. Plonger dans ce monde-là, n’est pas facile. Quand elles se sentent suffisamment en sécurité, elles osent suivre ce que leur corps leur dicte pour faciliter l’accouchement, qu’elles vivent alors de façon autonome. Doucement mon rôle s’est transformé. […] Où se trouve donc le rôle de ceux qui accompagne une femme qui accouche ? Plus que jamais je me vois comme la gardienne de son espace intime. » (p.215-216)
Mon mari me lisait aussi des passages d’ « Intimes naissances : choisir d’accoucher à la maison ». Certains récits nous ont plu d’autres moins, une question de parcours de vie et d’émotions, je pense.
Témoignage de J Lavillonnière, sage-femme (p.282-283)
« Ces années où j’ai commencé à accompagner des accouchements à domicile sont celles qui m’ont le plus instruites. J’ai découvert les compétences des femmes, que je n’avais jamais su voir, convaincue que sans l’apport technique, sans la supervision médicale, l’accouchement était un passage extrêmement dangereux dans lequel l’enfant et la mère risquait la mort. On nous enseignait qu’on ne pouvait affirmer qu’un accouchement avait été ‘‘normal’’ que deux heures après la naissance…
Il y eut cette première femme, puis une deuxième, puis d’autres… Ce que ces femmes affirmaient c’est qu’elles n’avaient pas besoin de techniques autour d’elles. Elles savaient accoucher, leurs corps savait le faire, leur bébé savait venir au monde. Elles avaient juste besoin que je sois là pour ‘’veiller sur elles et sur leurs bébés’’ afin de confirmer que rien de fâcheux ne survenait. »
Pour me préparer à la naissance de mon troisième enfant, je n’ai tout simplement rien fait.
Je voyais So, ma sage-femme AAD, une fois tous les deux mois, accompagnée de toute la famille (mari et enfants) et à partir du neuvième mois toutes les semaines. Nous papotions de tout et de rien : de mes sentiments et de ceux de mon mari, des enfants, de ce bébé à naître, de ma santé, de l’accouchement.
Je voyais aussi Si tout les mois, c’est elle qui s’occupait de mon suivi « médicalement parlant ». Nous avions choisi cette solution car je ne conduis pas, Si avait son cabinet à côté de chez nous, elle connaissait So et mon projet d’accouchement à domicile ne lui posait aucun problème. Nous échangions beaucoup sur mon quotidien, mes émotions, mon ressenti. Un suivi basé sur le dialogue et non sur des actes médicaux. J’ai eu un très bel accompagnement grâce à ces deux sages-femmes.
Avais-tu prévu une organisation spéciale dans ta maison pour le jour J ? Avais-tu prévu une valise au cas où pour la maternité ?
Sur le plan matériel, pour le jour J, sur les recommandations de notre sage-femme, nous avions prévu une bâche pour protéger notre matelas, deux bassines (une pour de l’eau chaude, une pour recueillir le placenta), des serviettes chaudes, un chauffage d’appoint (la naissance était prévu dans l’automne) et bien sur tout ce qu’il fallait pour le bébé (body, pyjamas, couverture…) mais comme tout futur parent finalement ! Notre sage-femme avait aussi amené trois semaines avant la date présumé d’accouchement sa caisse contenant ses vêtements, des alaises et je ne sais plus quoi d’autre.
J’avais affiché les numéros de téléphones pour le jour J un peu partout dans la maison, histoire de ne pas les chercher partout (numéro de So, de Sa, de la maternité, d’amis qui pourraient garder les plus grands en cas de transfert…)
Pour la naissance de Jack je n’avais pas fait de valise pour la maternité car je ne pensais pas accoucher aussi tôt. Nous étions en plein dans les fêtes de fin d’année. Lors de mon transfert, je suis donc parti les mains dans les poches (enfin plutôt sur le bidon, en train de respirer et de me détendre pendant les contractions). Mon mari a amené tout ce qu’il fallait plus tard. Pour la naissance de Sweet Dumpling, j’ai fait mon sac un peu à contre cœur, mais prudente, forte de mon expérience précédente.
Concernant nos enfant, nous n’avions pas prévu de mode de garde si j’accouchais à domicile, cela ne me dérangeait pas qu’il soit dans la maison le jour J.
Nous avons par contre eu le droit avec mon mari à une petite préparation un peu spécial de la part de So : que faire si la sage-femme n’arrive pas à temps ? J’avais accouché assez vite de Jack et elle pensait, à juste titre, que cela serait pareil pour ce bébé.
Elle nous a fait des recommandations simples, la plus importante était surtout de tenir le bébé et la maman au chaud sous les couvertures. Finalement tout le reste pouvait attendre (couper le cordon, la sortie du placenta…). Mais nous, nous avions beaucoup de questions…
Et pour la naissance, pour faire sortir le bébé ? Elle nous a dit qu’il n’y avait normalement rien à faire, cela se passe tout seul, pas de rotation à faire il s’en chargerait, pas à le tirer, il sortirait tout seul.
Et si le cordon est autour du cou ? Elle a expliqué à mon mari comment le défaire. Je dois dire que sur ce coup là le mari, il avait pas peur du tout, il était très confiant, il faut dire qu’il est sauveteur secouriste depuis longtemps, qu’il en a vu d’autres… Moi, j’étais partagé entre le tout ira bien et panique à bord. J’ai conclu l’entretien en disant à So qu’il n’y avait pas de raison, qu’elle serait là à temps le jour J !
Et vous, Maybeegreen, qu’aviez-vous prévu pour le jour J ?
J'ai éprouvé le besoin accru, par rapport aux grossesses précédentes, de préparer la maison de façon encore plus tendre pour préparer ma tête à accueillir vraiment notre bébé à naître lors de la naissance et des jours à suivre, pour un confort accru, une intimité-cocon nécessaire au meilleur départ possible dans la vie! Faire son nid...
J’avais aussi fait un mémo pour le jour J avec une liste de toutes les choses à faire (vous pouvez le télécharger en bas de page).
Bien entendu, j'avais prévu un minimum d'affaires pour bébé et moi au cas où nous devrions aller à la maternité, les quelques affaires demandées par Cy pour les soins, et mon dossier médical dans lequel j'avais mis mon plan de naissance... et enfin les numéros professionnels et personnels de Cy, évidemment, mais aussi de la maternité au cas où...
Mais nous étions assez sereins, les probabilités étaient de notre côté pour une naissance physiologique et donc, dans notre « chez nous » !
Liens :
Pour l’haptonomie :
Pour l’aquagym prénatale :
Pour le projet de Naissance :
Blog de Maybeegreen

Rendez-vous le vendredi 6 janvier :
3e partie : nos récits de naissance AAD 
et finalement il y aura une 4e partie !

4 commentaires:

  1. Merci beaucoup pour ta contribution, je commente ici la partie de Maybeegreen et finirait le commentaire chez Vercitrouille...
    Comme je comprends tes motivations à accoucher chez toi... j'ai une amie qui a accouché dans sa voiture, assez loin de la maternité et qui en garde un souvenir pour le moins difficile...!
    Merci beaucoup pour toutes ces références, j'avoue que je suis personnellement arrivée beaucoup moins "informée" à mes AAD que vous deux... par certains côté, je le regrette, car je pense que j'aurais pu être mieux armée.. par certains autres, je n'aurais rien voulu changer... l'ignorance transforme parfois les connaissances en évidences qui ont la force de révélations..
    Je pense que chacune des références que tu cites pourrait faire l'objet d'une contribution des Vendredis Intellos... beau travail en perspective donc!!! ;)
    Sinon, je n'ai pas trouvé le lien vers les recommandations de M.Odent pour l'accouchement physiologique, il serait peut être intéressant d'y revenir, même si je suppose qu'il s'agit d'une liste proche de la charte des sages femmes AAD...
    Merci encore et à bientôt pour la suite!!

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  2. Je crois que le plus important quand on part à la "pêche aux informations" est que les informations soient "éclairées" , à savoir principalement : l'approche scientifique dite "randomisée contrôlée" et le rapport bénéfices-risques évalué selon la situation propre à chaque femme, et à sa famille, et à chaque accouchement et à chaque décision qu'on pourrait dire délicate pour soi et sa famille - cela peut s'étendre à mon avis à chaque grande décision de sa vie ! Evaluer le rapport bénéfices-risques sans tenir compte des on-dit ou de nos propres peurs, si on pense pouvoir y faire face, et prendre la décision qui nous semble la plus enrichissante, la plus saine, en sachant bien qu'il n'y a jamais de décision parfaite ou sans risque aucun, mais que ne pas prendre de décision ou faire au plus facile n'est pas toujours le meilleur : c'est tout simplement vivre!

    Ca n'empêche pas de vivre certaines choses pleinement comme de nouvelles évidences, comme tu le soulignes à juste titre ! Savoir ne suffit pas : vivre est bien plus révélateur et nous confronte à notre propre faiblesse humaine et à notre propre puissance à la fois : nous sommes avant tout les acteurs de notre propre vie, et souvent, pris dans un quotidien effréné et pour la plupart "perdu" dans la nécessité de "gagner sa croûte" (je n'aime pas l'expression gagner sa vie, ça n'a pas de sens, sauf pour les malheureux esclaves dont la vie elle-même dépend de leur labeur), nous avons vite tendance à oublier l'essentiel... (je commençais ici une longue digression très intéressante, mais ce n'est pas le lieu ;))

    Les recommandations de Michel Odent pour un accouchement physiologique : eh bien on les retrouve dans ses livres, parsemées mais toujours présentes... je les ai "eues" tout d'abord lors de la Session d'In-formation qu'il continue a animer avec Lilianna Lammers dans divers coins du monde, mais aussi en France...
    Elles sont sensiblement celles que l'on retrouve pour les sages-femmes AAD, oui... mais pas que... (comment ça je ne vous aide pas ? ;) ) Mais attendez d'avoir lu nos témoignages des naissances AAD, et je vous en dirais plus si vous en avez besoin ;)
    Encore que cela puisse vraiment faire l'objet d'un article à part entière !!

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  3. Je n'avais pas l'impression d'être très informée... Car on a beau lire des livres ils ne restent que théorie, comme tu le dis si bien le vivre est autre chose. Le jour J quand tu es dans ta bulle tout ce que tu as lu ne compte plus, il n'y a plus que toi et cet enfant qui naît.

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  4. Tout à fait! Mais ça a quand même aidé à se libérer des carcans qu'on nous a présentés en tant que femme et mère, en tous les cas pour moi! Ne reste plus que notre féminité et notre maternité aux sens les plus bruts, les plus doux et puissants à la fois... juste nous, notre chéri s'il est prêt à vivre ce chemin (et si nous avons choisi la naissance AAD c'est presque toujours en compagnie du papa (même si une doula peut être le second phare qui nous guide, que ça soit en aad ou en maternité) ), notre sage-femme et notre enfant à naître ! Juste la vie qui montre sa majestueuse oeuvre, mais nous en sommes les actrices principales !
    Vivre! La vie est palpable autant que la mort lors de l'enfantement, mais c'est la vie qui commence !
    J'ai hâte que nous partagions nos récits de naissance !

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